Marathon Bresse Dombes du 7 mai 2023
C’est la 3ème édition de ce marathon festif dont le départ est prévu à 9h00. Nous sommes environ 310 marathoniens dont quelques déguisés mais pas la majorité, dommage ! Un soleil timide pointe son nez mais c’est bien la pluie qui est annoncée pour la fin de matinée. Nous verrons bien !
Texte: Hervé CAZELLES – Images Sylvie CAZELLES
Nous avons participé à la pasta la veille de la course. Un très bon repas (tellement rare qu’il faut le noter). Une belle soirée avec un DJ exceptionnel – celui que l’on retrouve chaque année au marathon du Beaujolais. En un mot : à ne pas manquer. Nous sommes fidèles à notre déguisement. Sylvie et moi sommes en M&M’S. Nos acolytes du jour sont Laurence, une charmante coccinelle et Alain, marquis d’un jour et d’une rare élégance.
Après le départ qui longe l’hippodrome de Chatillon-sur-Chalaronne, nous empruntons rapidement de petites routes bordées d’étangs. La campagne est belle en cette saison. Le parcours est vallonné mais sans être difficile. Il faut cependant ralentir quand ça descend et marcher quand ça monte. Tout de même ! Nous n’allons pas griller nos forces trop rapidement. En parlant de force, nous attendons avec impatience le premier ravitaillement. Ils sont annoncés gourmands. Mais le premier ne sera que de l’eau, surpris mais pas déçus. ‘’Touché mais pas coulé’’ comme dirait l’autre. C’est peut-être divinatoire mais nous verrons pourquoi après le semi.
Nous sommes accueillis à chaque ravitaillement par des bénévoles chaleureux. Ils sont attentionnés. Ils nous proposent des spécialités locales. Nous dégusterons la terrine de volaille de Bresse, la cervelle de canut, les rillettes de carpe, l’Escargotine, le Bresse bleu et d’autres mets. Tout est bon ! Nous goûtons également les vins locaux. Ils sont blancs, rouges et même pétillants avec le Cerdon et le Bugey. Mais Il faut être raisonnable. Pas d’excès et ces dégustations doivent être pratiquées avec modération !
Le premier semi ne déroule parfaitement. Nous passons à Vonnas avant midi et franchissons le 21° km. Nous avons à ce moment-là une pensée pour une excellente table d’un triple étoilé dans ce haut lieu de la gastronomie. Mais un arrêt ne serait pas sérieux et nous ne pourrions pas respecter la barrière horaire. Une autre fois, peut-être !
Il fait beau, pas trop chaud avec une petite brise qui parfois nous rafraîchit. Tout se déroule parfaitement. Et vers le 24°km, boum, badaboum, le ciel nous tombe sur la tête. Sans avertissement à l’exception d’une couverture nuageuse de plus en plus dense, une pluie torrentielle s’abat sur nous. Les petites routes sont détrempées. L’eau envahit les bas-côtés qui débordent et inondent la route. Nous nous attardons quelques minutes sous une tente d’un ravitaillement avec les bénévoles qui nous accueillent bien volontiers.
Nous devons repartir, il reste 18 km. Pour oublier la pluie qui tombe de plus belle, je décompte les kilomètres et le temps de course restants. Nous en avons pour encore 2h30 au moins. Je me force à avoir des pensées positives. Il faut dire : plus que et non encore. Sylvie parlera de notre passage dans un lave-linge mais sans l’essorage ! Nous sommes trempés. C’est dur, mais ce n’est que de l’eau, dira l’autre !
Heureusement après une petite heure, la pluie se calme. Nous pouvons à nouveau profiter du parcours qui est toujours vallonné et très agréable. J’avais oublié l’arrêt maintenant devenu traditionnel au kilomètre qui correspond au nombre de nos marathons. Nous n’avons pas encore songé à rallonger la distance pour qu’elle corresponde. Une course de 100 km n’est pas prévue pour tout de suite, mais qui sait !
Les ravitaillements passent avec toujours un bel accueil mais le temps ne se prête pas à en profiter pleinement. Nous avons trouvé la solution. Nous courons plus et marchons moins. Un comble pour un festif, courir et optimiser le temps d’arrêts aux ravitaillements, c’est le mot d’ordre de la seconde partie de la course du jour.
Il reste quelques kilomètres, 3 précisément et nous dévalons une sacrée descente pour nous arrêter au dernier ravitaillement où nous dégustons une part de tarte Bressane. Nous ne l’arrosons pas d’alcool de peur de nous noyer de chagrin (rire !). Les derniers hectomètres nous permettent de passer dans le centre-ville médiéval de cette belle bourgade.
Nous passons la ligne d’arrivée avec nos fidèles compagnons du jour. Il est 14h50, la pluie tombe toujours mais bien moins forte qu’auparavant. Nous ne sommes pas rincés mais heureux de finir ensembles.
Que de bons souvenirs ; une belle journée, un beau parcours, une très belle organisation et un grand merci aux bénévoles.