L’EcoTrail Paris 2021. Cette 14ème édition, avec Benjamin POLIN qui remporte le Trail – 80km en 5 heures 39 minutes et 43 secondes chez les Hommes et Sylvaine CUSSOT qui s’impose sur le Trail – 80km en 7heures 07minutes et 33secondes chez les Femmes.
Source:DP 1ère partie – 2ème partie: Guillaume Tiphène – Images EcoTrail – Images Vincent Krieger
A l’issue d’une journée d’épreuves sportives riche en émotions, la 14ème édition de l’EcoTrail Paris, s’achève avec près de 6000 finishers. Une édition qui a accueilli un nouveau format de course, le 10KM qui a permis a plus de 1 100 participants de découvrir cette discipline du trail dans le Parc de Saint-Cloud.
L’occasion pour les passionnés de nature et de course à pied de pouvoir remettre un dossard et participer à l’EcoTrail Paris qui sonnait comme la reprise de la compétition après des mois difficiles.
Sous une température quasi-estivale, une journée 100% trail au programme où les concurrents ont foulé les sentiers de différents parcours de l’ouest parisien allant de 10km au 80km. Grâce à des conditions particulièrement agréables, les coureurs ont pu pleinement profiter du cadre qui s’offrait à eux pour cette 14ème édition de l’EcoTrail Paris, courue exceptionnellement en juillet. La nouveauté 2021 a permis aux finishers du 10km de découvrir les sensations de la discipline du trail sur un parcours composé à 92% de sentiers. Sur le mythique 80km et son arrivée au Pont d’Iéna, face à la Tour Eiffel,c’est Benjamin POLIN, qui s’est imposé en 5 H 39 minutes et 43 secondes. Chez les femmes, c’est Sylvaine CUSSOT qui a été la plus forte en franchissant la ligne après 7H 4 minutes et 33 secondes.

EcoTrail 2021 par Guillaume TIPHENE
Paris gagnant, mission capitale, pour une victoire dans la capitale.
Rendez-vous à 9h30, à Versailles au château pour une course que j’espérais royale.
Mon équipe est là, alors je dois assurer.
La perspective d’une victoire est construite dans la gestion de l’effort. « Aujourd’hui ça va être roulant, pas de marche, pas de récup ». Un effort sinusoïdal, une allure bornée entre 3’45 et 4’30 au kilomètre, tout ce que j’aime. Courir, souffrir, sourire dans un environnement changeant. Je suis obsédé par l’idée de lever les bras sous la dame de fer.
Ma stratégie est aiguisée par Nicolas Boyer, dans l’idée de reproduire la performance de Julien Jorro. Se cacher jusqu’à l’aube de l’arrivée. Se laisser guider, se laisser aller. Jusqu’au « sprint » final, de 8 km, où la souffrance de ces kilomètres sur les quais de Seine peut être oubliée. Elle est effacée par une première place, par la fierté lue sur le visage des siens.
Km 38, sur le fil de la rupture. Un combat s’engage avec mon compère d’échappée Nicolas Dubuget. Une échappée qui s’annonce victorieuse de cette étape Versailles-Paris. Pas de coup de bluff, nous deux c’est du sérieux. De l’honnêteté pour plus de fierté d’un combat remporté à la régulière. C’est alors au train que progressivement la victoire s’est écrite. C’est comme cela que j’ai bâti cette solide avance de 2min45. C’est avec le point serré que j’ai franchi la ligne d’arrivée.
Merci à tous mes partenaires et aussi et surtout à mes proches.